Deuil dans le catholicisme

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Cercueil fleuri

Chaque religion a ses propres rites pour permettre aux familles de faire face à un décès. Quels sont ceux proposés par l’Église catholique ?

C'est ce que nous allons voir à l'occasion de ce parcours évoquant le deuil et son accompagnement dans la religion catholique.

Deuil dans le catholicisme : à l'approche de la mort

Toute personne confrontée à l'épreuve de la maladie ou de la mort a besoin d'un secours de Dieu particulier. Le "sacrement des malades", un des sept sacrements de l’Église catholique, était autrefois appelé "dernier sacrement" ou "extrême-onction", parce qu'il était donné aux personnes sur le point de mourir.

Aujourd'hui, on peut le demander aussi pour faire face à la maladie ou à la vieillesse, a fortiori quand il existe une menace de mort. Il peut être reçu plusieurs fois au cours de la vie.

Le sacrement des malades est composé de plusieurs éléments :

  • des prières ;
  • une démarche de pénitence ;
  • une onction d'huile, symbole de la grâce de force qui va imprégner la personne affaiblie.

Il peut être accompagné de la réception de la communion et précédé d'une confession.

À noter : le sacrement des malades est toujours donné par un prêtre. Il est souvent proposé à la paroisse, au cours d'une célébration communautaire. Pour qu'une personne puisse le recevoir à domicile, il faut contacter le secrétariat de sa paroisse, afin qu'un prêtre se déplace rapidement.

Deuil dans le catholicisme : étapes après le décès

Veillée funéraire

Autrefois, les personnes mouraient généralement à leur domicile, où une veillée funéraire s'organisait.

Aujourd'hui, la mort a le plus souvent lieu à l'hôpital, où le corps peut être conservé dans une chambre mortuaire. Il peut aussi être transporté au funérarium. Dans tous les cas, les proches peuvent se réunir auprès du défunt pour se recueillir auprès de lui, prier, et manifester leur peine en se soutenant mutuellement.

Obsèques religieuses

Pour un catholique, la mort marque le passage de la vie terrestre à la vie éternelle reçue au baptême. Le défunt est confié à la miséricorde divine et à la prière de toute l’Église, pour qu'il soit purifié de ses péchés.

Ceux qui restent sur la terre vivent dans l'espérance de retrouver leurs défunts pour une vie de bonheur éternel auprès de Dieu. Ils croient que tous les hommes ressusciteront à la fin des temps.

Les obsèques religieuses se déroulent à l'église :

  • elles peut consister en une messe ou en une simple bénédiction ;
  • les proches du disparu participent au choix des chants et des textes ;
  • au cours de la célébration, on peut évoquer la vie du défunt et lui rendre un dernier hommage.

Ensuite, le convoi funéraire se rend au cimetière ou au crématorium, où le prêtre peut bénir une dernière fois le défunt.

Après l'enterrement, les proches du défunt organisent généralement une petite réception au cours de laquelle on se réconforte en prenant un repas en commun et l'on évoque le souvenir du défunt.

À savoir : après le constat du décès par un médecin, l'entreprise de pompes funèbres s'occupe de toutes les démarches. La religion catholique demande d'honorer le corps des défunts. Si des soins de conservation sont décidés - ils sont recommandés en cas de maintien du corps à domicile - elle prescrit de les choisir les plus simples possibles.

Pendant le temps du deuil

Traditionnellement, les personnes endeuillées portaient du noir pendant le temps du deuil et évitaient les amusements.

La durée deuil n'est pas fixée, c'est la bienséance et les sentiments des proches qui guident les comportements.

Aujourd'hui, la vie reprend rapidement son cours et les coutumes funéraires tendent à disparaître. Mais la perte d'un proche peut être vécue de façon très difficile et provoquer des réactions psychologiques allant jusqu'à la dépression.

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